mercredi 24 juin 2009

Un temps pour aimer

Voici, voilà, il y a de cela 28 ans ! Pas possible comme le temps passe!
C'était juste avant d'aller me marier j'avais 23 ans. Je suis avec mon père et ma mère.
Nous voyons ici quelques ressemblances, n'est-ce pas ?
Mon père cet homme d'action; gérant de magasin d'alimentation pour son gagne pain, mais homme de nature dans l'âme.

Ma mère cette femme multifonctionnelle ; mère de famille
(4 enfants), coiffeuse, bricoleuse, cuisinière, couturière, psychologue, infirmière, animatrice, conteuse hors paire et drôle!

En ce jour je me mariais avec un homme d'un an mon aîné, que j'avais rencontré lors de mes études. C'était un homme brillant et drôle; nous avons eu un mariage court mais intense.
De ce mariage sont nés deux magnifiques garçons, dont je vous ai déjà parlé; mais il n'est pas exclu que je poursuive; ils sont ma vie !

Cette journée fut l'une des plus plaisantes de ma vie. La cérémonie faite dans une belle chapelle, avec 60 invités et nos musiques spéciales et tout. La soirée incontestablement jouissive pour une extravertie comme moi; tout le monde n'avait d'yeux que pour nous; Quel délice !
J'ai pris une cuite pas possible, alors il est évident que j'ai eu tant de plaisir. J'étais amoureuse pas possible et dans le meilleur de ma forme physique et mentale.
J'aimais passablement mon image corporelle (ce qui n'est pas peu dire, aux regards de mes autres écrits); une pause dans ma vie de complexée!
À ce moment (automne 81), je venais de terminer mes études, j'avais passé l'été dans un camp de jour en tant que monitrice pour adolescents déficients ou malades mentaux.

Toute une épreuve que cet été; ce qui m'a laissé un beau bronzage et passablement d'expériences!
Outre ce travail d'été, nous avions le monde devant nous. Lui a continué ses études en vue de devenir psychologue et moi j'ai travaillé dans un organisme où on enregistrait des livres sur cassettes pour aveugles (ah oui, mon mari était aveugle.)
J'ai travaillé là près de deux ans, avant d'arrêter pour mon 1er garçon que j'ai eu prématurément 3 jours plus tard! Mais cette histoire je vous l'ai déjà racontée.

Allez, je vous laisse et vous dit à bientôt.
Lizanov

dimanche 14 juin 2009

L'embonpoint

N'est-elle pas mignonne cette petite souris? Dès que je l'ai vu, je suis tombé en amour avec. C'est la représentation idéale de la saine alimentation !
S'empiffrer de fruits et légumes, n'est-ce pas le meilleur à faire?
Et elle semble se faire un bon lunch avec un grain de maïs!
Ah si mes goûts s'arrêtaient là ! Mais non elle a tout le temps faim votre humble servante, et ce depuis belle lurette.

J'avais un mois de vie quand ma mère m'amena chez le pédiatre ; il semblerait que je pleurais constamment !
Le pédiatre m'examine et tout ce qu'il trouve à dire c'est ;"elle a faim votre petite!"
Alors à un mois de vie j'ai été nourri au lait et au pablum jusqu'à plus faim.
Il parrait que je suis devenu joyeuse tout d'un coup. Je me réveillais en gazouillant, la couche débordante de bonheur !
Et c'est ainsi que mon karma d'ogresse commença ! Je n'ai jamais accepté cet état de fait mais je succombais quand même; je ne peux pas vous dire combien d'indigestions et de crises de foie j'ai pu faire tout au long de mon enfance, parce que je mangais TROP !
Et les régimes!!! Mon premier fut perpétré à l'âge de 8 ans !
Je rentrais de l'école après avoir vu l'infirmière qui m'avait bien fait comprendre que j'étais 10 livres au dessus du graphique de la normalité.
Alors crise, pleurs, décision, restriction jusqu'à l'abandon et la débandade dans la nouriture jusqu'au prochain régime !
Donc dès mon enfance j'ai torturé ce corps pour qu'il ait un semblant de normalité !
Je suis trapu, j'ai de gros os et une grosse masse musculaire ; je ne pouvais pas ressembler à un mannequin !
Mais au cours des ans je m'évertuais à retomber dans les mêmes shémas; on perd des livres et on les reprend et plus encore !
Quand je regarde des photos de moi à l'adolescence, je me trouve bien correcte; mais quelles cellules au cerveau sont responsables de ce dénigrement constant de l'image de soi ?
Toujours est-il que les années aidant et les tourments, etc. J'ai aujourd'hui le surpoids que je n'arrive plus à perdre; pour toute sortes de raisons, mon corps refuse de se priver. Dès que je pense à "faire attention", je bouffe 3 x plus.
Misère de misère; si j'avais pu comprendre cette réalité si simple; s'accepter telle que l'on est, j'aurais sûrement amélioré mon sort et mieux vécu.
En conclusion, à toutes les femmes qui passe par ici; de grâce accepter vous telle que vous êtes et ne songez même pas un instant à faire un régime.
Le simple bon sens ; manger avec modération, faire de l'exercice et le tour devrait être joué.
Croyez-en un vieille routarde de la restriction ; il n'y a rien de bon à soutirer de cette méthode.
Mangez et aimez-vous !
Liza