dimanche 5 juillet 2009

Liza Minelli

Voici l'idole de mes 15 ans : Liza Minelli. Elle avait le corps, le talent que j'aurais aimé avoir: actrice, danseuse, chanteuse.
Mais voilà, je n'ai pas reçu le même "package"(bagage) à la naissance; j'étais trapu de corps, j'avais des luxations aux genoux et une voix de casserole.
À ce propos j'ai essayé d'être admise dans une chorale au primaire et la directrice m'a mise dehors car je faussais!

Pour le côté acteur j'ai fait tout ce que j'ai pu côté cours de théatre à l'adolescence; j'avais un certain talent : quelque fois ça riait tellement dans la salle ( c'était jouissif); mais mon proff de l'époque m'a découragé en me disant que c'était un milieu extrêmement difficile ( il a dû voir la sensibilité que j'avais.)
Et pour la danse, là aussi j'ai fait le maximum, mais avec mes genoux et un corps trapu, on ne va pas bien bien loin.

Je me suis retranché sur la psychologie et j'essayais de faire rire autour der moi pour compenser.

Cette actrice que j'ai découverte dans le film "Cabaret", représentait tellement pour moi. J'ai dû voir le film une quinzaine de fois et je l'ai à la maison!
Un jour d'hallowen, je me suis déguisé à peu près comme elle dans ce film; mais quand j'ai vu les photos, j'ai vu le décalage!!! J'aurai essayé au moins!
C'était un autre petit bout de moi

Bisous
liza

mercredi 24 juin 2009

Un temps pour aimer

Voici, voilà, il y a de cela 28 ans ! Pas possible comme le temps passe!
C'était juste avant d'aller me marier j'avais 23 ans. Je suis avec mon père et ma mère.
Nous voyons ici quelques ressemblances, n'est-ce pas ?
Mon père cet homme d'action; gérant de magasin d'alimentation pour son gagne pain, mais homme de nature dans l'âme.

Ma mère cette femme multifonctionnelle ; mère de famille
(4 enfants), coiffeuse, bricoleuse, cuisinière, couturière, psychologue, infirmière, animatrice, conteuse hors paire et drôle!

En ce jour je me mariais avec un homme d'un an mon aîné, que j'avais rencontré lors de mes études. C'était un homme brillant et drôle; nous avons eu un mariage court mais intense.
De ce mariage sont nés deux magnifiques garçons, dont je vous ai déjà parlé; mais il n'est pas exclu que je poursuive; ils sont ma vie !

Cette journée fut l'une des plus plaisantes de ma vie. La cérémonie faite dans une belle chapelle, avec 60 invités et nos musiques spéciales et tout. La soirée incontestablement jouissive pour une extravertie comme moi; tout le monde n'avait d'yeux que pour nous; Quel délice !
J'ai pris une cuite pas possible, alors il est évident que j'ai eu tant de plaisir. J'étais amoureuse pas possible et dans le meilleur de ma forme physique et mentale.
J'aimais passablement mon image corporelle (ce qui n'est pas peu dire, aux regards de mes autres écrits); une pause dans ma vie de complexée!
À ce moment (automne 81), je venais de terminer mes études, j'avais passé l'été dans un camp de jour en tant que monitrice pour adolescents déficients ou malades mentaux.

Toute une épreuve que cet été; ce qui m'a laissé un beau bronzage et passablement d'expériences!
Outre ce travail d'été, nous avions le monde devant nous. Lui a continué ses études en vue de devenir psychologue et moi j'ai travaillé dans un organisme où on enregistrait des livres sur cassettes pour aveugles (ah oui, mon mari était aveugle.)
J'ai travaillé là près de deux ans, avant d'arrêter pour mon 1er garçon que j'ai eu prématurément 3 jours plus tard! Mais cette histoire je vous l'ai déjà racontée.

Allez, je vous laisse et vous dit à bientôt.
Lizanov

dimanche 14 juin 2009

L'embonpoint

N'est-elle pas mignonne cette petite souris? Dès que je l'ai vu, je suis tombé en amour avec. C'est la représentation idéale de la saine alimentation !
S'empiffrer de fruits et légumes, n'est-ce pas le meilleur à faire?
Et elle semble se faire un bon lunch avec un grain de maïs!
Ah si mes goûts s'arrêtaient là ! Mais non elle a tout le temps faim votre humble servante, et ce depuis belle lurette.

J'avais un mois de vie quand ma mère m'amena chez le pédiatre ; il semblerait que je pleurais constamment !
Le pédiatre m'examine et tout ce qu'il trouve à dire c'est ;"elle a faim votre petite!"
Alors à un mois de vie j'ai été nourri au lait et au pablum jusqu'à plus faim.
Il parrait que je suis devenu joyeuse tout d'un coup. Je me réveillais en gazouillant, la couche débordante de bonheur !
Et c'est ainsi que mon karma d'ogresse commença ! Je n'ai jamais accepté cet état de fait mais je succombais quand même; je ne peux pas vous dire combien d'indigestions et de crises de foie j'ai pu faire tout au long de mon enfance, parce que je mangais TROP !
Et les régimes!!! Mon premier fut perpétré à l'âge de 8 ans !
Je rentrais de l'école après avoir vu l'infirmière qui m'avait bien fait comprendre que j'étais 10 livres au dessus du graphique de la normalité.
Alors crise, pleurs, décision, restriction jusqu'à l'abandon et la débandade dans la nouriture jusqu'au prochain régime !
Donc dès mon enfance j'ai torturé ce corps pour qu'il ait un semblant de normalité !
Je suis trapu, j'ai de gros os et une grosse masse musculaire ; je ne pouvais pas ressembler à un mannequin !
Mais au cours des ans je m'évertuais à retomber dans les mêmes shémas; on perd des livres et on les reprend et plus encore !
Quand je regarde des photos de moi à l'adolescence, je me trouve bien correcte; mais quelles cellules au cerveau sont responsables de ce dénigrement constant de l'image de soi ?
Toujours est-il que les années aidant et les tourments, etc. J'ai aujourd'hui le surpoids que je n'arrive plus à perdre; pour toute sortes de raisons, mon corps refuse de se priver. Dès que je pense à "faire attention", je bouffe 3 x plus.
Misère de misère; si j'avais pu comprendre cette réalité si simple; s'accepter telle que l'on est, j'aurais sûrement amélioré mon sort et mieux vécu.
En conclusion, à toutes les femmes qui passe par ici; de grâce accepter vous telle que vous êtes et ne songez même pas un instant à faire un régime.
Le simple bon sens ; manger avec modération, faire de l'exercice et le tour devrait être joué.
Croyez-en un vieille routarde de la restriction ; il n'y a rien de bon à soutirer de cette méthode.
Mangez et aimez-vous !
Liza

lundi 18 mai 2009

Mes treize ans




Et me voici à 13 ans. On remarque la pose. C'est à cet âge que je voulais devenir comédienne.
Cette photo a été prise près de Halifax à St-Lawrence beach; l'eau était à 48 F. Il n'y a que mon père et moi qui nous sommes saucés (juste entrer et sortir); les jambes devenais bleus dès l'entrée dans l'eau.
C'est lors d'un long voyage en roulotte où nous avons fait le tour des maritimes.
À cet âge là je me sentais passablement seule; alors je lisais, j'allais me promener, j'écrivais.
Je peux dire que dès le début de l'adolescence j'avais cette mélancolie en moi.
Et même avec cette taille que je trouve très bien aujourd'hui, je me trouvais trop grosse. Que d'années gâchés à complexer pour rien du tout.
C'est suite à cet été que j'ai débuté une période d'acné qui durera trois ans.

Dermatologue aux deux semaines (à l'autre bout de la ville; en autobus, ça me prenais une heure pour m'y rendre et la même chose pour en revenir.)
Des antibiotiques pendant 3 ans, des savons spéciaux pour le visage et le dos ( je n'ai pas été épargnée), des lotions à appliquer après.

Disons que j'en ai bavé durant cette période, car j'aurais tant voulu avoir un petit ami ( mais vous comprenez qu'avec une telle pizza dans la face, il n'y a aucun mâle digne de ce nom qui était intéressé!)
En plus j'ai su plus tard une chose dont je n'étais pas consciente durant tout le traitement; la lotion avec laquelle je me lavais 3x par jour sentais le souffre.
Une fois j'ai senti ma jaquette de nuit et j'ai dit à ma mère :"mais ça sent donc bien mauvais", elle me répond "mais c'est cette odeur que tu sentais durant ton traitement !!! OUACH

j'comprend donc qu'il n'y ait eu aucun garçon qui m'est approché.

Mes amies ont été bien compatissantes durant toutes ces années; il faut dire que je faisais le clown de service.

J'ai eu mon premier petit ami à 17ans et 3/4. Il était temps ; je fantasmais sur tous les gars que je rencontrais.
J'avais même dit à un ami de mon grand frère, qui était venu lui rendre visite : "t'es tellement beau toi Bernard"!!!
Imaginez que ses amis se sauvait quand il me voyait !

Et voilà un autre petit épisode de ma vie.

Liza


dimanche 19 avril 2009

Le ski nautique

Là je viens vous raconter un fait vécu.

Il y a plusieurs années de cela, nous étions allé ma cousine et moi dans le chalet de sa famille près d'un lac.
Jusque là pas de pépin.

Mais la fougue a prise ma cousine d'assaut et elle s'est mise dans la tête de m'apprendre à faire du ski nautique.
Ils avaient un bateau avec un moteur assez puissant pour faire du ski.
Elle s'est mise au volant et a essayé plusieurs fois de me faire monter : rien à faire je coulais tout le temps.
Elle m'a dit: "je vais te montrer à conduire et je vais en faire un peu."( la gaffe ! )
Moi je n'ai jamais conduit rien de rien. Ici encore tout semble normal.

Mais l'aventure commence quand je me mets au volant de ce bateau et que je fais monter ma cousine sur ses skis. Le lac est pas très grand et est rond.
Alors ce qu'il fallait faire, c'est de tourner autour du lac.
À un moment donné je vois ma cousine me faire des signes et je vois qu'elle parle, comme le moteur fait trop de bruit, je le réduis; alors elle s'enfonce et j'entend; " Continue".
Voulant bien faire je refais encore des tours. À un autre moment je la vois encore faire de grands gestes et semble me parler; je baisse la vitesse pour l'entendre; elle coule et là j'entend:
"continue"

Et rebelote, jusqu'au moment ou elle lâche la corde et se rend à la nage sur le bord de l'eau; elle avait l'air épuisée.
Moi avec toute ma bonne volonté je reviens sur le bord et elle réussit à m'expliquer ce qui s'était passé.

Quand elle faisait de grands gestes et parlait, c'était pour dire de retourner au quai, car elle était épuisée ; comme je ne comprenais rien je baissais le moteur ; elle sombrait et finissait par me dire de continuer.

Je n'avais pas saisi la logique simple du moteur; quand je diminuais la vitesse du moteur j'entendais ce qu'elle me disait, mais elle, elle s'enfonçait !
Et c'est pour ça qu'elle me disait de continuer (espérant bien sûr qu'une lumière s'allume dans ma tête et que je comprenne qu'elle voulait rentrer.)
Comme la lumière ne s'est jamais faite dans ma cervelle, elle a tout lâché et a nagé de rage et d'épuisement jusqu'au bord.

On a tellement ri, une fois qu'elle a été un peu remise ; ce n'est pas croyable. Elle était morte de fatigue et moi de rire.
Je n'ai jamais plus conduit de bateau par la suite; il m'aurait fallu un cours pour faire ce simple exercice !!!

Alors c'était une autre mésaventure de Lizanov la gaffeuse.

mardi 14 avril 2009

Ma mère.

Voilà ma mère et moi; Je devais avoir 7 ans et ma mère, dans la trentaine.
N'est-ce pas qu'elle a du style.

Ma mère a fumé toute sa vie. Elle a arrêté dans la cinquantaine et 6 ans plus tard, c'est ce maudit cancer qui l'a emporté.
J'aimais cette femme pleine d'entrain et d'histoires.

Elle avait de l'allure comme on dit. Elle ne passait pas inaperçu. D'abord c'était une grande femme (5' 7") ; elle avait des jambes à faire envier de jalousie un mannequin, une taille svelte, et s'habillait avec beaucoup de goût.
J'étais sa seule fille et elle m'appelait sa doudoune !
Que je lui en ai posé des questions tout au long de sa vie. Elle racontait bien et moi j'étais curieuse.
Elle était femme au foyer et se trouvait bien dans ce rôle là. Quand nous avons été plus vieux, elle a suivi des cours de relation d'aide et a commencé avec mon père à aider des couples.

Elle s'est beaucoup investi dans ce travail bénévole et j'en étais bien fier.
Souvent aussi je l'ai vu aider des amies au téléphone; recevoir aussi des femmes en détresse.
Rien ne lui était impossible; elle tapissait, maniait le pinceau , cuisinait créatif et racontait des blagues et des histoires merveilleusement.
Elle avait un rire communicatif, dont j'ai hérité.
Je l'ai perdu bien trop tôt, car elle aurait adoré ses petits enfants; elle avait le tour avec les petits.
Elle a à peine connu Alexandre; elle est décédée juste avant qu'il ait 2 ans. Et n'a jamais connu Olivier.
Souvent je trouvais triste que mes enfants n'aient pas connu cette grand-mère qui les auraient tant cajolés et amusé.

Cette femme a mené une belle vie ; elle a eu 4 enfants dont elle était très fière; avait beaucoup d'amies et une facilité pour le bonheur.

Paix à son âme.

dimanche 12 avril 2009

La mitaine

Je vais vous raconter une histoire qui n'est pas de mon cru, mais dont j'ai longuement ri. J'espère que l'auteur, s'il passe par ici, ne m'en voudra pas de faire rire la galerie avec son histoire.

On en a tellement ri ( après) que je trouve égoïste de garder cela juste pour moi. Alors, oreilles sensibles s'abstenir.

La mitaine

On est en hiver; elle attend sur un coin de rue son autobus pour aller à l'école (cegep), elle doit avoir 17 ou 18 ans.
Une envie soudaine l'a prend d'assaut (et ce n'était pas une envie de rire ).
Elle regarde tout autour d'elle pour trouver un endroit où se cacher (dans la panique du moment), il n'y avait que quelques monticules de neiges.
Elle analyse toute la situation qui l'entoure et juge qu'importe où elle se placerait, il y aurait toujours quelqu'un qui la verrait (accroupie en train de... )
Alors son oeil se fixe sur un dépanneur (genre de petite épicerie ouvert tard le soir et tôt le matin.)
Elle s'y dirige en courant et est tellement paniquée qu'elle n'est même plus capable de parler.
Elle indique à la caissière avec des signes, l'urgence de la situation.
Cette dernière lui montre l'endroit où il y a des toilettes pour les employés.
Elle s'y dirige au pas de course.
Et enfin trouve son bonheur sur ce bol bienfaiteur qui a tôt fait de reçevoir ses entrailles (il faut dire pour le bénéfice de nos lecteurs, qu'elle souffrait de constipation ces derniers jours et avait prit une double dose de laxatif.)
Une fois bien dégorgée et apaisée, elle cherche le papier pour s'essuyer ; Oh panique : pas de papier !!!
Comme elle est pressée d'aller prendre son autobus, elle prend la première chose qui lui tombe sur la main : sa mitaine !
Donc elle s'essuie avec sa mitaine et la camoufle du mieux qu'elle peut dans sa valise d'école.
Elle passe toute la journée avec (et n'y repense plus.)
Au retour à la maison le soir, sa mère se demandait bien d'où venait cette odeur pestilentielle?
C'est à ce moment seulement qu'elle s'est souvenu de sa mitaine.
OUH LA LA !!!

Liza