dimanche 19 avril 2009

Le ski nautique

Là je viens vous raconter un fait vécu.

Il y a plusieurs années de cela, nous étions allé ma cousine et moi dans le chalet de sa famille près d'un lac.
Jusque là pas de pépin.

Mais la fougue a prise ma cousine d'assaut et elle s'est mise dans la tête de m'apprendre à faire du ski nautique.
Ils avaient un bateau avec un moteur assez puissant pour faire du ski.
Elle s'est mise au volant et a essayé plusieurs fois de me faire monter : rien à faire je coulais tout le temps.
Elle m'a dit: "je vais te montrer à conduire et je vais en faire un peu."( la gaffe ! )
Moi je n'ai jamais conduit rien de rien. Ici encore tout semble normal.

Mais l'aventure commence quand je me mets au volant de ce bateau et que je fais monter ma cousine sur ses skis. Le lac est pas très grand et est rond.
Alors ce qu'il fallait faire, c'est de tourner autour du lac.
À un moment donné je vois ma cousine me faire des signes et je vois qu'elle parle, comme le moteur fait trop de bruit, je le réduis; alors elle s'enfonce et j'entend; " Continue".
Voulant bien faire je refais encore des tours. À un autre moment je la vois encore faire de grands gestes et semble me parler; je baisse la vitesse pour l'entendre; elle coule et là j'entend:
"continue"

Et rebelote, jusqu'au moment ou elle lâche la corde et se rend à la nage sur le bord de l'eau; elle avait l'air épuisée.
Moi avec toute ma bonne volonté je reviens sur le bord et elle réussit à m'expliquer ce qui s'était passé.

Quand elle faisait de grands gestes et parlait, c'était pour dire de retourner au quai, car elle était épuisée ; comme je ne comprenais rien je baissais le moteur ; elle sombrait et finissait par me dire de continuer.

Je n'avais pas saisi la logique simple du moteur; quand je diminuais la vitesse du moteur j'entendais ce qu'elle me disait, mais elle, elle s'enfonçait !
Et c'est pour ça qu'elle me disait de continuer (espérant bien sûr qu'une lumière s'allume dans ma tête et que je comprenne qu'elle voulait rentrer.)
Comme la lumière ne s'est jamais faite dans ma cervelle, elle a tout lâché et a nagé de rage et d'épuisement jusqu'au bord.

On a tellement ri, une fois qu'elle a été un peu remise ; ce n'est pas croyable. Elle était morte de fatigue et moi de rire.
Je n'ai jamais plus conduit de bateau par la suite; il m'aurait fallu un cours pour faire ce simple exercice !!!

Alors c'était une autre mésaventure de Lizanov la gaffeuse.

mardi 14 avril 2009

Ma mère.

Voilà ma mère et moi; Je devais avoir 7 ans et ma mère, dans la trentaine.
N'est-ce pas qu'elle a du style.

Ma mère a fumé toute sa vie. Elle a arrêté dans la cinquantaine et 6 ans plus tard, c'est ce maudit cancer qui l'a emporté.
J'aimais cette femme pleine d'entrain et d'histoires.

Elle avait de l'allure comme on dit. Elle ne passait pas inaperçu. D'abord c'était une grande femme (5' 7") ; elle avait des jambes à faire envier de jalousie un mannequin, une taille svelte, et s'habillait avec beaucoup de goût.
J'étais sa seule fille et elle m'appelait sa doudoune !
Que je lui en ai posé des questions tout au long de sa vie. Elle racontait bien et moi j'étais curieuse.
Elle était femme au foyer et se trouvait bien dans ce rôle là. Quand nous avons été plus vieux, elle a suivi des cours de relation d'aide et a commencé avec mon père à aider des couples.

Elle s'est beaucoup investi dans ce travail bénévole et j'en étais bien fier.
Souvent aussi je l'ai vu aider des amies au téléphone; recevoir aussi des femmes en détresse.
Rien ne lui était impossible; elle tapissait, maniait le pinceau , cuisinait créatif et racontait des blagues et des histoires merveilleusement.
Elle avait un rire communicatif, dont j'ai hérité.
Je l'ai perdu bien trop tôt, car elle aurait adoré ses petits enfants; elle avait le tour avec les petits.
Elle a à peine connu Alexandre; elle est décédée juste avant qu'il ait 2 ans. Et n'a jamais connu Olivier.
Souvent je trouvais triste que mes enfants n'aient pas connu cette grand-mère qui les auraient tant cajolés et amusé.

Cette femme a mené une belle vie ; elle a eu 4 enfants dont elle était très fière; avait beaucoup d'amies et une facilité pour le bonheur.

Paix à son âme.

dimanche 12 avril 2009

La mitaine

Je vais vous raconter une histoire qui n'est pas de mon cru, mais dont j'ai longuement ri. J'espère que l'auteur, s'il passe par ici, ne m'en voudra pas de faire rire la galerie avec son histoire.

On en a tellement ri ( après) que je trouve égoïste de garder cela juste pour moi. Alors, oreilles sensibles s'abstenir.

La mitaine

On est en hiver; elle attend sur un coin de rue son autobus pour aller à l'école (cegep), elle doit avoir 17 ou 18 ans.
Une envie soudaine l'a prend d'assaut (et ce n'était pas une envie de rire ).
Elle regarde tout autour d'elle pour trouver un endroit où se cacher (dans la panique du moment), il n'y avait que quelques monticules de neiges.
Elle analyse toute la situation qui l'entoure et juge qu'importe où elle se placerait, il y aurait toujours quelqu'un qui la verrait (accroupie en train de... )
Alors son oeil se fixe sur un dépanneur (genre de petite épicerie ouvert tard le soir et tôt le matin.)
Elle s'y dirige en courant et est tellement paniquée qu'elle n'est même plus capable de parler.
Elle indique à la caissière avec des signes, l'urgence de la situation.
Cette dernière lui montre l'endroit où il y a des toilettes pour les employés.
Elle s'y dirige au pas de course.
Et enfin trouve son bonheur sur ce bol bienfaiteur qui a tôt fait de reçevoir ses entrailles (il faut dire pour le bénéfice de nos lecteurs, qu'elle souffrait de constipation ces derniers jours et avait prit une double dose de laxatif.)
Une fois bien dégorgée et apaisée, elle cherche le papier pour s'essuyer ; Oh panique : pas de papier !!!
Comme elle est pressée d'aller prendre son autobus, elle prend la première chose qui lui tombe sur la main : sa mitaine !
Donc elle s'essuie avec sa mitaine et la camoufle du mieux qu'elle peut dans sa valise d'école.
Elle passe toute la journée avec (et n'y repense plus.)
Au retour à la maison le soir, sa mère se demandait bien d'où venait cette odeur pestilentielle?
C'est à ce moment seulement qu'elle s'est souvenu de sa mitaine.
OUH LA LA !!!

Liza



samedi 11 avril 2009

Mon père

Voici mon père.
Il a présentement 82 ans; C'est tout un homme.
Comme dans la chanson "le plus fort, c'est mon père".

Il est maintenant vers la fin de cette vie-ci.

Il souffre de SLA (ses muscles fondent), de Parkinson (rigidité, dans son cas) et Alzheimer (causé par ses autres maladies.)

Il n'a presque plus l'usage de ses jambes et perd tranquillement celle de ses bras.
Alors c'est le fauteuil roulant pour bientôt.
Il accepte tant bien que mal sa condition. Il a de bonnes journées et de moins bonnes.

Depuis qu'il a 70 ans qu'ont débuté ses nombreuses visites et examens dans les hôpitaux; car avant ça c'était l'homme le plus en forme qu'il m'est été permit de connaître.

Il est remarié avec une femme formidable, qui en prend soin admirablement.

Il a été mon modèle, mon roc tout au long de ma vie ; c'est un homme honnête, droit, persévérant, patient, sensible, aimant, attentif,...

Je trouve injuste cette dégringolade lente; l'accumulation de ses limites et pertes.
Il est sourd depuis plusieurs années, mais il a un résiduel d'audition qui, avec des appareils, lui permet d'entendre quand on est seul avec lui et qu'il n'y a aucun bruit autour.
Il est aussi de plus en plus faible depuis plusieurs années (handicap qu'il l'a miné énormément; étant un homme très actif.)

Je vous le présenterai plus longuement dans un autre billet.

Liza


vendredi 10 avril 2009

Renaissance et Paix


JOYEUSES PÂQUES À TOUT LE MONDE.


Une petit passage, pour vous souhaiter le meilleur en ce temps de renaissance.


Liza

lundi 6 avril 2009

jeune adulte, camping sauvage

Il me semble qu'il y a un moment que je n'ai pas écrit un autre bout de ce long intestin qu'est ma vie; (la comparaison avec un intestin est voulu, vu que ma vie est construite autour de la bouffe, des régimes, des complexes,...)
Pff, ce que j'ai pu être conne à ce moment là; si je m'étais acceptée telle que j'étais; trapue et musclée; j'aurais évité tant de privation et d'obsession qui ont fini par avoir raison de moi; devenir obèse, mais là, vraiment.
Je vais m'inspirer d'une photo pour vous dépeindre un volet de mon histoire.

Me voici à 20 ans ; je suis avec un ami dans un camping sauvage très loin de Montréal.

Il n'y avait personne d'humain à part nous ; les seuls autres êtres vivants que nous avons croisé ont été une maman ours avec son petit; elle est monté sur le toit de l'auto et est repartie; une petite frousse.

Il y a eu aussi une marmotte qui est venu sentir notre bouffe.

C'est la première fois que je me baignais toute nue; que c'est agréable.

Et remarquez la grosseur de cette jeune femme (je me trouvais grosse; comme quoi il y a eu de longues années où j'ai halluciné !)

Cette photo a été prise l'été précédent mon entrée à l'université de Sherbrooke, où j'y accomplirai un bacc en psychologie et y rencontrerez mon mari.

Voilà tout ce que j'ai à dire sur cette photo.

A+

Liza



vendredi 3 avril 2009

La ménopause

Bonjour foule en délire.
Je me suis dit qu'il était bon de se bidonner encore un peu. Alors je vous mets un autre de mes écrits pour faire rire.

La ménopause

As-tu des chaleurs? Des tâches brunes? As-tu du poil de gorille au menton?

As-tu les articulations qui ne suivent plus de temps en temps, et j'en passe des meilleures !!!

Pour ma part, je suis en péri-ménopause, qu'ils disent. Mes règles commencent à peine à se dérégler; le menton de gorille, il y a un moment que je l'arrache; j'ai des suées nocturnes, mais pas encore les chaleurs tant redoutées; j'ai des tendinites à rien.
Je passe ma nuit à aller à la toilette.

C'est si merveilleux de vieillir, on se sent de + en + femme !

Et moi je cumule les pneus michelins. Alors autant dire qu'on a besoin d'être ben ben fine, pour ne pas se faire châtier !!!

Je ne suis pas encore aux "attends"(couche pour adulte), mais ça ne devrait tarder.

Comme elles disent dans les publicités;"On est si heureuse"!

Pareille que celles des tampons avec lesquelles on peut; "faire de l'équitation, de la natation, de la plongée sous-marine "juste en insérant la chose on a comme la science infuse!"

Bon je vais aller me mettre une petite laine et mettre mes vieux kleenex dans ma manche en écoutant mes soaps de l'après-midi ?!?

Liza

Suite : La ménopause 2

Depuis un bon 3 semaines je subis un torticolis qui s'allonge jusqu'aux omoplates.

Il est en dents de scies, car certains jours je ne le sens presque plus; mais aujourd'hui "#$%?&*&?%$#"
Ben oui c'est la ménopause qui fait ça."On se transforme petit à petit en sorcière": les verrues nous poussent, les tétines c'est déjà fait, la peau de crocodile sur les jambes,(il y a déjà un moment qu'on a remarqué), mais les taches brunes + la peau de crocodile + les grosses veines bleus sur les mains; ça on n'était pas préparée!!!

Une maudite chance qu'ils ne nous avertissent pas de cela quand on se déteste le plus à l'adolescence; que ça va ne faire qu'empirer !

Et que dire des vergetures!!!

Une fois une copine à moi me pause la question sérieusement; comment je m'y prendrais pour me trouver un emploi;
je lui ai répondu; que j’invoquerais les blessures de guerre en me mettant nue et en leur disant: "Comment voulez-vous que je me trouve une job avec ces zébrures ultraviolettes qui me montent presque sous les seins!"

Je peux pas croire que je n'aurais pas un peu de compassion de la par d'un des membres du jury!

Fin

Alors c'était les quelques notes que j'avais écrites sur ce sujet, il y a au moin un an de cela.

Depuis ce temps, les symptômes sont devenues encore plus évidents; l'arthrose gagne du terrain.

L'autre jour j'avais si mal au genou gauche, et ce depuis plusieurs semaines, que je me suis rendu aux urgences un bon dimanche matin tôt.

Et bien j'ai été reçu avec un brique pis un fanal; le médecin en place m'a a peine regardé, m'a remis une prescription d'anti-inflammatoire et m'a dit de maigrir et de prendre des marches!!!

J'en ai braillé (pleuré)tout un coup( et les idées bien noires sont revenues dare dare.)

Je me voyais finie; condamnée à souffrir jusqu'à la fin de mes jours parce que je ne suis pas capable de perdre du poids et que j'en demandais toujours plus à mes articulations.

Un chance que ma médecin a replacé le verdict en me disant qu'il y avait bien des façons de me soulager, avant de penser à me supprimer !

Alors de temps à autre, il m'apparait une nouvelle douleur dans une articulation (j'ai eu le poignet douloureux pendant plus d'un mois); ma med m'a confirmé que c'était bel et bien de l'arthrose qui se logeait là.

Et au fait, j'ai appris cette chose merveilleuse; l'arthrose s'amplifie avec la ménopause !!!

À la prochaine chicane.
Liza